lundi 29 septembre 2014

Ghislain Gilberti : " Le festin du serpent "





4 ème couverture


Cécile Sanchez, commissaire de police spécialisée en criminologie, traque les criminels les plus dangereux et les plus déviants qui sévissent dans l'Hexagone. À la tête d'une section d'élite de l'Office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP), elle est confrontée à un tueur particulièrement brutal, qui éviscère ses victimes avant d'emporter leurs organes.
Ange-Marie Barthélemy, figure légendaire de l'antiterrorisme, traque avec son équipe un groupuscule islamiste radical, ultra-violent, qui parcourt les grandes villes d'Europe : les membres d'An-Naziate - les " Anges qui arrachent les âmes" - ne laissent dans leur sillage que mort, ruines et chaos. Depuis quelques mois, ils sont de retour sur le territoire français : un massacre en plein Paris met le feu aux poudres, et une chasse impitoyable est lancée.
Ces deux affaires délicates, apparemment sans rapport, vont pourtant se croiser et plonger les enquêteurs dans la plus grande confusion. Il va falloir percer ces ténèbres pour découvrir la sinistre vérité. Cécile et Ange-Marie vont apprendre à leurs dépens que le mal ne connaît pas de limites et qu'il n'a pas toujours le visage qu'on attend.




Mon avis

Punaise quelle maitrise dans l'écriture! Pour un premier roman, Ghislain Gilberti m'a scotchée avec cette histoire.

J'avoue avoir englouti le festin du serpent en un rien de temps car le style de l'écriture est limpide, fluide, et très recherché.

Une question que je me suis posée tout au long du livre: comment l'auteur a su lier deux histoires totalement différentes?

Les personnages sont attachants en particulier Cécile Sanchez, j'ai vraiment adoré son rôle, sa prestance, son caractére et  ces derniers sont psychologiquement bien détaillés.


Les pages défilent à une vitesse, jamais un livre m'a autant percutée, saisie de part la richesse car on apprend pas mal de choses et l'auteur sait de quoi il parle, bref une écriture surprenante et enrichissante.

Divers sujets sont abordés: religions,antiterrorisme,synergologie etc......


Un thriller que je recommande fortement une fois plongée dans ce livre vous ne sortirez pas indemme, car vous ne le lâcherez pas et  vous serez hypnotisés par ce serpent.


Une plume qui m'a ravie dès le début de ce roman et l'auteur, Gilbert Ghislain, mérite d'être reconnu.


Je ne vous cache pas que je ne vais pas en rester là et que le prochain intitulé "Le Bâptème des Ténébres" sort le 2 octobre aux éditions Anne Carrière me fait de l'oeil.




Je tiens à remercier, Yvan Blog Emotions, de m'avoir convaincue de lire le festin du serpent et aussi Ghislain Gilberti pour ce superbe roman.

Petite citation pour vous mettre l'eau à la bouche:

" J'ai vécu cette boucherie dans ma chair! se dit elle. Ce fumier prend son pied et tout son temps. Il se croit invincible......Intouchable! Il laisse ces pauvres filles se vider lentement de leur sang avant de barboter dans leurs entrailles et de souiller leurs dépouilles......"



L'auteur






Ghislain Gilberti, écrivain belfortain, né à Belfort ,est auteur de romans noirs, de poésie contemporaine, d’essais et parolier pour plusieurs groupes ( Malevolentia, The Fall of Time, Fuck an Angel, De Lys, Arnaud D). Il va puiser dans les replis les plus sombres du corps social pour en tirer la matière qu'il injecte dans ses textes.

- "Dynamique du chaos" (2008), son premier roman, a été publié en ligne et rencontré un vif succès. C'est un roman viral qu'il est possible de télécharger gratuitement et qui circule partout sur la toile.

- "Le Festin du Serpent" (2013) est son premier roman a être publié par les éditions Anne Carrière et Pocket (2015). Ce roman a remporté le Grand prix des Lecteurs France Bleu 2013, le Prix Découverte Polar Pourpre 2013 et était finaliste pour le prix du meilleur Polar Francophone (2013).

- "Le Baptême des Ténèbres" (2014) Toujours aux Editions Anne Carrière, sortie nationale le 2 octobre.

- "Le Bal des Ardentes", sortie prévue en début d'année 2015 sera son troisième roman aux Editions Anne Carrière.

Pages officielles sur Facebook :
Ghislain GILBERTI
Le Festin du Serpent
Le Baptême des Ténèbres
Dynamique du Chaos (groupe)






dimanche 21 septembre 2014

Alexandra Varrin : " Une semaine dans la vie de Stephen King "





4 ème couverture

«  Il entre sans se presser, désinvolte. Un sourire au coin des lèvres, grand, un peu voûté, la démarche hésitante. Sous les flashes qui crépitent, malgré l’interdiction, ses yeux pétillent. Mi-gêné, mi-amusé, l’air de rien, il sort de sa coquille, prend quelques secondes pour observer la foule, curieux, vulnérable, perplexe. Le temps de traverser l’estrade, il endosse une nouvelle carapace, drapé dans le statut qui a réuni ici près de trois cents journalistes venus des quatre coins de la planète  : celui de l’écrivain le plus célèbre au monde.  »
Du 12 au 16 novembre 2013, Stephen King a passé une semaine à Paris pour promouvoir son nouveau livre, Docteur Sleep. L’occasion pour des milliers de lecteurs de rencontrer leur auteur fétiche, et pour Alexandra Varrin de transformer cet événement exceptionnel en véritable quête identitaire et introspective.
Au cours des cinq rendez-vous qui jalonnent cette semaine, elle se replonge dans l’œuvre monumentale de son idole, et poursuit, tout en interrogeant notre rapport à la fiction, son propre autoportrait.


Mon avis


Ce livre est fait pour moi; une couverture qui en jette, une auteure que je ne connais pas du tout et un titre qui m'interpelle:

"Une semaine dans la vie de Stephen King" et je peux vous dire que j'ai adoré.


L'idée de faire un roman sur la présence de Stephen King à Paris peut paraitre banale, simple et absurde et bien détrompez vous car Alexandra Varrin a su mettre les tripes, son coeur et écrit un témoignage hors du commun.

Elle a su totalement m'embarquer avec elle dans cet événement inoubliable.

" Il se met à raconter quelques anecdotes et je remarque qu'autour de moi tout le monde adopte progressivement la même posture: le buste penché en avant, les yeux rivés sur lui, les lèvres étirées en un sourire."


Personnellement je m'en rappelle de cette journée car je voulais vraiment y aller d'ailleurs ça m'a mis dans un état, je l'ai suivi uniquement par la presse et la télévision et grâce à ce roman, je peux enfin comprendre l' état dans lequel on peut se trouver face au maitre incontesté de l'horreur; Alexandra Varrin le décrit parfaitement.

Cette jeune écrivaine nous parle également de son enfance; et découvre très tôt les oeuvres de Stephen King à l'âge de 10 ans et qui deviendront une obsession pour elle; l'univers et les personnages lui permettront de se reconstruire et de vaincre le monde.


" Quand le monde est à ce point hostile, je lis un livre de Stephen King de même qu'on appelle ses parents pour demander conseil......Stephen King n'écrit pas l'horoscope.J'écoute simplement les histoires qu'il raconte, des histoires de gens comme moi face à leurs démons, et qui se battent pour les vaincre".


Le style est direct, franc, et les chapitres ne parlent pas que de l'univers de Stephen King mais aussi de faits personnels.


Un témoignage touchant qui m'a séduit; ce dernier n'est pas fait uniquement pour les fans de Stephen King, je le conseille aux autres lecteurs qui apprécieront la plume de Alexandra Varrin.


En lisant les dernières pages, l'auteure m'a donné envie de lire la saga Tour Sombre car ces derniers ne m'ont pas enthousiasmés à bien y réfléchir je crois que je vais m'y coller.


Merci à elle d'avoir partagé ce moment inoubliable qu'est "une semaine dans la vie de Stephen King"


L'auteure





Nationalité : France
Né(e) : 1985


Alexandra Varrin - étudiante dans une École Supérieure de commerce ( Toulouse), mais que ses centres d'intérêts portent plutôt vers une culture littéraire ou musicale un peu à contre courant, a trouvé dans l'écriture une forme d'exutoire.

Unplugged. Apprivoiser l’éphémère est le premier roman d’Alexandra Varrin.

Elle tient le blog bipolaireadonf.com sous le pseudo Alex in Wonderland.

Créé par Eric Naulleau en souvenir de son «ami et compagnon en irrévérence», le nouveau prix Claude Milan revient à Alexandra Varrin pour C’est maman qui a tué le père Noël (Léo Scheer). (novembre 2012)








mardi 9 septembre 2014

François Xavier Cerniac: " Les Gardiens de Dieu "






4 ème couverture


Mars 2013. Philippe Mezzo disparait de l'hôpital où il a été admis après une tentative d'empoisonnement. Un an après cette disparition, Claire, sa petite amie fiancée, aperçoit l'avis de recherche lancé pour retrouver un homme soupçonné de plusieurs meurtres. A chaque fois, les victimes ont été assassinées après avoir été torturées dans une église. Lorsqu'elle découvre le portrait de ce suspect, Claire n'a aucun doute : il s'agit de Philippe. Lancée à sa recherche, la jeune femme va nager en eaux troubles, entre agents gouvernementaux, sociétés secrètes et expérimentations scientifiques obscures. Tous n'ont qu'un objectif : découvrir le « Mystère de Dieu ». Et certains secrets ne sont vraiment pas à mettre entre toutes les mains? Meurtres rituels, expériences scientifiques et mystères ésotériques : quel est le prix de la vie ?



Mon avis


Deuxième roman que je lis de cet auteur, et c'est magique, j'ai adoré.

Suivre de nouveau les personnages de Claire et Astrid ont été pour moi un plaisir. L'intrigue est bien menée et Claire se trouve mêler à une enquête pas si simple et évidente à résoudre car son amant, Philippe, semble impliqué par cette affaire.Ainsi le jeune femme va essayer de rassembler les éléments afin d'élucider cette affaire.


Des victimes assassinées et ont tous un point commun; ils sonts retrouvés dans église.

Pourquoi Philippe aurait un rapport avec ses meurtres?......

" Moins féroce que l'enfer et probablement plus blanc que le paradis: un hôpital. A la vue des moniteurs auxquels il était relié par des câblages divers, il avait certainement été placé aux soins intensifs....."

Il avait la désagréable sensation d'avoir été enfermé pendant plusieurs jours dans une boîte métallique carrée de cinquante centimètres de côté...."

Le style de l'écriture est simple, je retrouve le passé, présent à chaque chapitre et une intrigue sans cesse se fait sentir.


Je me suis prise au jeu; j'ai été terrassée par chaque évémenent vécu et c'est ce qui fait la force de ce livre et François Xavier Cerniac s'est bien le faire. Il a le don de mettre le lecteur à bout de nerfs au fil des pages.

Je voulais en savoir plus à chaque page tournée et je dois dire que j'ai dévoré Les Gardiens de Dieu en une journée.

En conclusion, je ne peux que conseiller ce roman, aux lecteurs aimant une bonne intrigue et aimant avoir "les mains moites" car d'une part ils ne pourront le lâcher et d'autre part ils auront une montée d'adrénaline comme j'ai ressenti lors de ma lecture.


N'oublions pas que l'auteur se base sur un fait réel pour construire Les Gardiens de Dieu.








samedi 6 septembre 2014

Philippe Boizart : " Le reflet de la Salamandre "





4 ème couverture

Paris, 5ème arrondissement. Une jeune femme est retrouvée atrocement mutilée dans un terrain vague le long de l'autoroute. Les sévices qui lui ont été infligés n'augurent rien de bon quant à la folie des meurtriers. Pour Camille, dont la vie privée va se retrouver intimement liée à cette affaire, et Mathias, enquêteurs au 36, Quai des Orfèvres, c'est le début d?une course effrénée contre la mort qui va éprouver toutes leurs convictions. Tour à tour chasseurs ou gibiers, les deux officiers accompagnés de Sophie, leur amie médecin légiste, vont vivre une traque infernale et bouleversante.

Mon avis


Après lecture de " Nuisibles ", je dois dire que Philippe Boizart sait  parfaitement manier différents genres d'histoires, rappelons que ce deuxième roman est plus fantastique et que le reflet de la Salamanbre est un thriller à vous couper le souffle.


D'ailleurs pour un premier livre, c'est plutôt une réussite, dès les premières pages, l'action est présente avec des scènes assez violentes.


" Quel genre de monstre se baladait dans Paris? Le pire était le crâne , complètement scalpé ce qui rendait le corps méconnaissable, inhumain. La peau avait été découpée nettement, méthodiquement, probablement avec un rasoir, voire avec un scalpel. "

Les personnages m'ont vraiment plus; je me suis attachée à Camille Doussez, commandant au 36 Quai des Orfèvres, elle a beaucoup de courage et de cran pour mener cette enquête assez délicate.


Les découvertes des corps de jeunes femmes sont abominables mais pour Camille ce n'est pas tant cette histoire qui la préoccupe c'est aussi l'objet que l'on a retrouvé près du corps sur le lieu du crime , un zippo avec une salamandre dessus; un briquet que le commandant connait très bien.......

Le style de l'écriture est fluide, simple, un thriller que j'ai eu vraiment plaisir à lire; une histoire ou la traque du meurtrier se fera sans merci.


Philippe Boizart a su m'embarquer dans le reflet de la Salamandre, un roman un peu court pour moi et une fin qui ne m'a pas étonnée.


Une bonne intrigue, des personnages attachants, une enquête ou de multiples rebondissements permettent au lecteur de passer un agréable moment de lecture.



Hâte de suivre les aventures de cette belle équipe si bien soudée et merci à Philippe Boizart pour ce roman.


L'auteur







Philippe Boizart est né en février 1973. Il est Ingénieur Territorial en voirie et espaces publics au sein de Lille Métropole Communauté Urbaine. Passionné de littérature et de poésie voici son premier thriller. Il partage son affection pour les livres avec celle qu'il cultive pour le 7ème Art depuis l'enfance.

Retrouvez ces livres aux éditions Ex Aequo


mardi 2 septembre 2014

Stéphane Pajot : " Deadline à Ouessant "





4 ème couverture


Un ami déclaré mort dont on n’a pas retrouvé le corps, un « accident » entre deux vieux loups de mer qui va révéler les secrets de l’île d’Ouessant, secrets que l’on croyait oubliés depuis des lustres. Des personnages intrigants et touchants, des caractères bien trempés, une ballade insulaire. Un guide du routard à la mode polar. Mandoline va vivre de drôles d’aventures sur ce bout de terre du Finistère au milieu des flots…Tout comme ses amis restés sur le continent.

Stéphane Pajot, tout en musique nous fait visiter sa Bretagne, s’inspirant de ses proches, des lieux qu’il fréquente. De l’humour, de l’histoire, la petite et la grande, un sympathique cocktail pour l’Embaumeur à consommer en ce début d’été !


Mon avis


Troisième livre de l'atelier Mosésu que je lis et c'est toujours avec plaisir que je suis les aventures de Luc Mandoline.

Cette fois ci, je me retrouve sur l'île d'Ouessant qui semble de loin être apaisante.

Luc est témoin d'un drame; un vieillard meurt accidentellement suite à une bousculade et l'ancien légionnaire décide donc de "s'échouer" un moment sur ce bout de terre car la mort de ce vieillard remue pas mal d'événements, en rapport avec la seconde guerre mondiale.

Les personnages dans ce roman ont un franc parlé en particulier Moja et Tino, d'ailleurs certaines expressions m'ont bien fait rire.

" Trop drôle,Tino, toi t'as le syndrome de l'oignon, tu t'arrondis, tu prends de la bedaine, t'as la queue sèche et je pleure quand tu te déshabilles."

Avec beaucoup d'humour, Stéphane Pajot a su parfaitement manier son style d'écriture à la fois drôle et noire et je pense qu'il a vraiment pris son " pied " à nous faire découvrir cet endroit.

Le style de l'écriture est limpide, simple avec des chapitres très courts ce qui permet au lecteur d'être tenu en haleine.

Une histoire qui vous entraine vers la Bretagne, l'île d'Ouessant et qui cache parfois bien des secrets qui pourraient ressurgir à tout moment sur un fond musical Rock 'n 'roll.


Je tiens à remercier, l'atelier Mosésu, de me faire découvrir de nouveau les aventures de Luc Mandoline.

Dernière citation

" On ne devrait lire que les livres qui vous mordent et qui vous piquent. Si le livre que nous lisons ne nous réveille pas d'un coup de poing sur le crâne, à quoi bon lire? Un livre doit être la hache qui brise la mer gelée."


L'auteur



Stéphane Pajot est né à Chantenay un soir glacial de février 1966. Très vite, délaissant une carrière musicale au succés aussi fulgurant qu’éphémère, il enfourcha sa mobylette et une nouvelle vocation à la recherche d’un article et d’un cliché à glisser dans sa sacoche pour alimenter le quotidien nantais Presse-Océan. Quinze années plus tard, il poursuit son chemin désormais en voiture dans le même journal et signe de nombreux livres de mémoire sensible à travers le temps et l’histoire de la ville de Nantes et de sa région. On lui doit également une petite dizaine de romans dont l’un a été adapté pour le théâtre.


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