lundi 25 janvier 2016

Joël Dicker: " Le livre des Baltimore"


Éditions de Fallois
476 pages


4 ème de couverture



Jusqu’au jour du Drame, il y avait deux familles Goldman. Les Goldman-de-Baltimore et les Goldman-de-Montclair.


Les Goldman-de-Montclair, dont est issu Marcus Goldman, l’auteur de La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert, sont une famille de la classe moyenne, habitant une petite maison à Montclair, dans le New Jersey. Les Goldman-de-Baltimore sont une famille prospère à qui tout sourit, vivant dans une luxueuse maison d’une banlieue riche de Baltimore, à qui Marcus vouait une admiration sans borne.

Huit ans après le Drame, c’est l’histoire de sa famille que Marcus Goldman décide cette fois de raconter, lorsqu’en février 2012, il quitte l’hiver new-yorkais pour la chaleur tropicale de Boca Raton, en Floride, où il vient s’atteler à son prochain roman.

Au gré des souvenirs de sa jeunesse, Marcus revient sur la vie et le destin des Goldman-de-Baltimore et la fascination qu’il éprouva jadis pour cette famille de l’Amérique huppée, entre les vacances à Miami, la maison de vacances dans les Hamptons et les frasques dans les écoles privées. Mais les années passent et le vernis des Baltimore s’effrite à mesure que le Drame se profile. Jusqu’au jour où tout bascule. Et cette question qui hante Marcus depuis : qu’est-il vraiment arrivé aux Goldman-de-Baltimore ?


Mon avis




" Le livre des Baltimore" est le troisième roman que l'auteur publie. Toujours autant ovationné par ses écrits et largement critiqué, je me suis lancée de nouveau dans les aventures de Marcus Goldman que l'on retrouve  également dans le précédent livre qu'est " La vérité sur l'affaire Harry Quebert".

Dès  les premières pages, Joël Dicker nous embarque dans une histoire familiale toute banale. Banale car dans chaque famille subsiste l'amour, la jalousie, l'argent et les conflits de leur propre intérêt.

" Beaucoup d'entre nous cherchons à donner un sens à nos vies, mais nos vies n'ont de sens que si nous sommes capables d'accomplir ces trois destinées : aimer, être aimer et savoir pardonner. Le reste n'est que du temps perdu".

Mais cette histoire va plus loin car un drame a eu lieu. Quelle  est donc la nature de cet incident ?


C'est ce que Marcus Goldman essaie de nous expliquer, de nous décrire. Joël Dicker prend son temps à raconter ce drame; une certaine tension monte crescendo et quelques morceaux de puzzle sont dévoilés à travers des flashbacks.


" Si vous trouvez ce livre, s'il vous plait, lisez-le."



Le style de l'écriture est enivrant; je me suis laissée bercée par la tonalité de chaque phrase à la fois accrochante et percutante.


D'ailleurs je trouve que l'auteur a gagné en maturité dans son écriture; les personnages sont nettement mieux fouillés. Utilisant l'arme du sensible, du paraître et de l'être, je suis subjuguée par certains passages si bouleversants et les personnages si dévoués.

Ce livre est une pure merveille, finement orné de bonheur mais aussi de tristesse.

" Le livre des Baltimore" n'est que le reflet d'une vie fraîchement cousue.

J'aurais voulu rester un peu plus longtemps avec les personnages si attachants. C'est un roman passionnant, chaque page effleure mon âme sensible. J'ai senti de la tristesse, quelques fous rires aussi mais j'ai eu avant tout beaucoup d'appréhension quant à savoir ce qui allait  se passer.

" Le livre des Baltimore" est aussi un dénouement intrigant; Qu'est-il vraiment arrivé à cette famille Goldman?

Des secrets et des souvenirs seront déterrés au fil des pages. Certes  raconter une histoire n'est pas facile car il faut savoir narrer et le faire avec beaucoup d'authenticité et je trouve que Joël Dicker arrive littéralement à nous conter cette histoire en véritable page turner.

Malgré sa précocité, Joël Dicker a  su se montrer original. A cet égard, il ne doit pas rougir de ses qualités de narrateur. Il peut se targuer d'être à la hauteur d'autres écrivains actuels.



L'auteur



Nationalité : Suisse 
Né(e) à : Genève , le 16/06/1985

Joël Dicker est un écrivain suisse de langue française.
Né à Genève le 16 juin 1985, c’est dans cette même ville qu'il effectuera toute sa scolarité. A l’âge de 19 ans, assez peu stimulé par l’école, il s’offre une parenthèse au Cours Florent à Paris, avant d’étudier finalement le droit à l’Université de Genève, d’où il sortira diplômé en 2010.

Depuis son plus jeune âge, Joël se passionne pour la musique et l’écriture. A l’âge de sept ans, il fait ses premières armes de musicien à la batterie. A l’âge de dix ans, il fonde La Gazette des Animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années et qui lui vaudra de recevoir le Prix Cunéo pour la protection de la nature et d’être désigné "plus jeune rédacteur en chef de Suisse" par La Tribune de Genève.

Il fait ensuite ses premiers pas d’écrivain. Une première nouvelle, "Le Tigre", est primée en 2005 dans le cadre du Prix International des jeunes auteurs et publiée dans le recueil des lauréats, aux éditions de l’Hèbe (Suisse). En 2010, il reçoit le Prix des écrivains genevois pour son premier roman Les derniers jours de nos pères et en septembre 2012, il sort son deuxième roman, "La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert" qui fait partie de la première sélection pour le Prix Goncourt et le prix Fémina.

Joël Dicker reçoit le prix littéraire de la vocation Bleustein-Blanchet 2012, le Grand Prix de l'Académie Française pour "La vérité sur l'affaire Henry Quebert", le Goncourt des lycéens et le prix Tulipe.


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