mercredi 22 février 2017

M. J. Arlidge: " Am Stram Gram"


Editions 10-18
408 pages


4 ème de couverture



Un thriller phénomène dans lequel des victimes prises au piège d’un tortionnaire retors doivent choisir entre tuer ou être tuées.

Deux jeunes gens sont enlevés et séquestrés au fond d’une piscine vide dont il est impossible de s’échapper. À côté d’eux, un pistolet chargé d’une unique balle et un téléphone portable avec suffisamment de batterie pour délivrer un terrible message : « Vous devez tuer pour vivre. » Les jours passent, la faim et la soif s’intensifient, l’angoisse monte. Jusqu’à l’issue fatale. Les enlèvements se répètent. Ce sont les crimes les plus pervers auxquels le commandant Helen Grace ait été confrontée. Si elle n’avait pas parlé avec les survivants traumatisés, elle ne pourrait pas y croire. Helen connaît les côtés sombres de la nature humaine, y compris la sienne ; pourtant, cette affaire et ces victimes apparemment sans lien entre elles la laissent perplexe. Rien ne sera plus terrifiant que la vérité.


Mon avis 



"Am stram gram" de M.J. Arlidge s'ouvre sur une histoire de séquestration qui peut faire penser à "Saw" mais la suite n'est pas du tout celle du film.
Des duos sont emprisonnés dans un endroit hermétique et la seule façon de s'en sortir est de tuer l'autre avec un revolver ne contenant qu’une seule.
Le commandant Helene Grace est sur l'affaire. Elle ne se doute pas qu’elle va vivre des moments intimes et professionnels d’une grande intensité. Au début du livre, elle vit des instants légers, et cela ne sera rapidement plus le cas.

« En sortant dans l’air vif du soir, Helen Grace se sentait détendue et heureuse. Ralentissant le pas, elle savourait cet instant de paix en jetant un œil amusé à la multitude de badauds alentour. »

J’ai trouvé le roman un peu long. En effet certaines descriptions alourdissent le suspense. Bien sûr les différents protagonistes sont bien décrits mais ce sont les situations qui sont trop lentes.

Cependant l'idée de départ est bien exploitée et on ne devine que vers la fin l'issue de cette folle histoire. Les scènes sanglantes sont bien travaillées grâce à un style incisif agrippant les trippes du lecteur. L’auteur n’hésite pas à décrire les situations de façon crue. Ce qui plaira ou pas aux lecteurs !

« Amy est accroupie à un ou deux mètres de moi. Il n’y a plus de malaise désormais, elle urine sur le sol sans la moindre gêne. Je regarde le mince filet de pisse frapper les carreaux, de minuscules gouttelettes rebondissent sur sa culotte sale. Il y a quelques semaines, j’aurais détourné les yeux de ce spectacle ; plus maintenant. »

J'ai été fascinée par la première partie. Des chapitres hypnotiques faisant de "Am stram gram" un page turner efficace.

Oui mais... vers le milieu de l'histoire, l'intrigue s'est essoufflée et l'ensemble a ainsi perdu en intérêt. A trop vouloir en faire, l'auteur nous perd en route. Bien sûr comme le début est prometteur, j'ai voulu aller jusqu'à la fin. Une fin satisfaisante mais malheureusement mal amenée pas la lourdeur des phrases et des scènes d'action pas assez haletantes à mon goût.

" Am stram gram" aurait pu être une véritable réussite mais n'est finalement qu'un livre de qualité sans être transcendant avec parfois des sensations de « déjà vu». Donc pas d’ennui mais pas non plus une lecture indélébile ! 


L'auteur



M.J. Arlidge est un auteur qui collectionne les best-seller avec les aventures du détective Helen Grace, mais aussi de « Pop Goes ». Il vit en Angleterre et travaille à la télévision depuis quinze ans.


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